Roman, 2017 – 504 p.
Lire des extraits : Extrait 1, Extrait 2, Extrait 3.
Lire des critiques : L’île du Saros critiques
———
Roman onirique
Une retraitée découvre, sur une palissade, la photo d’un enfant disparu depuis 9 ans. Le visage sur l’affichette parle, et lui demande de le retrouver.
Irène part en voyage sur les traces de l’enfant. Elle découvrira l’île du Saros, une île « floue » où les habitants souffrent de maux inconnus, nés d’un phénomène étrange : toutes les traces persistantes des émotions humaines, venues du monde entier, s’accumulent en cet endroit, et influent sur le métabolisme et le caractère des habitants. Dans cet univers qu’elle se prend à aimer, Irène reçoit un don nouveau, celui de communiquer avec la mémoire des choses.
L’enfant perdu, de son côté, est prisonnier d’une communauté. Devenu solitaire et rebelle, il a développé des capacités exceptionnelles, tant physiques que mentales. Il peut voir les événements avant qu’ils ne se produisent, entrer dans l’esprit des animaux. Mais cet enfant a refusé de grandir.
La douce mais opiniâtre mamie et le jeune homme puissant et sauvage réussiront-ils à se trouver, puis à s’apprivoiser mutuellement ? À cette condition, ils pourront se libérer l’un l’autre de leurs douleurs passées, et former un couple improbable doté d’un grand pouvoir, celui de transformer le monde autour de lui. Faire d’une friche industrielle un espace de convivialité et d’invention. Libérer le Saros de sa malédiction.
– – – –
« L’île du Saros » se présente comme un roman onirique sur la quête de l’être qui saura nous compléter, et nous révéler. Serions-nous, tous, concernés par le besoin d’un tel cheminement ?
L’auteur dédie cette histoire à la grand-mère généreuse qu’il a perdue, et à l’enfant ténébreux qu’il était alors.